Partie Blue Ravens Dimanche 17 Novembre 2013 - Chez la FtK - "Troubles in Britannian Hong Kong"

Partie : Troubles in Britannian Hong Kong

Synopsis : « Suite à la défaite de l’Angleterre lors de la bataille de Trafalgar et à l’avènement de l’empire Britannien qui en suivi au XIXème siècle ; l’histoire de l’ensemble des colonies anglaises historiques que nous connaissons s’avère bien différentes. Lors de la chute de l’Angleterre face aux armées Napoléoniennes, certaines colonies anglaises furent annexées par le premier empire, d’autres en profitèrent pour se rebeller et proclamer leur indépendance, tandis que d’autres se rallièrent à l’empire Britannien nouvellement créé. L’histoire des colonies britanniques futures fut elle aussi bien différente. »

« Soucieux de son économie naissante et de sa place dans le monde en tant que « nouvelle Angleterre », l’empire Britannien se tourna vers l’Asie, dans le but de perpétrer des objectifs similaires à ceux d’une compagnie anglaise des indes orientales bien affaiblie. Le ralliement d’anciens cadres et membres de la dite compagnie à l’empire, permit au britanniens de prendre pour partie la relève commerciale, coloniale et historique d’une Angleterre devenue fantoche. Ainsi, aux termes de 2 guerres de l’opium face à l’empire chinois, l’empire britannien fit l’acquisition de Hong Kong (en lieu et place des anglais). »

« L’histoire suivi son cours tel que nous la connaissons tout en prenant en compte l’existence de l’Empire Britannien (prenant rôle historique tantôt du Royaume-Uni, tantôt des Etats-Unis d’Amérique, voir d’aucun des 2) »

« Au jour d’aujourd’hui, Hong Kong est toujours une colonie britannienne. Bien qu’une partie du territoire de la colonie soit un bail concédé par la Chine à l’empire britannien pour une durée de 99 ans, aucune rétrocession n’a été effectuée en 1997. En effet, l’empereur britannien alors en poste déclara, 2 ans avant l’échéance du bail, le contrat de concession avec la Chine comme nul, car liant l’empire avec une entité politique aujourd’hui défunte : l’ancien gouvernement impérial de la dynastie Qing ayant disparut et faisant place aujourd’hui à celui de la république populaire de Chine, avec qui l’empire n’estime avoir de liens territoriaux. Le propriétaire légitime des territoires concédés ayant disparut, s’en suivant des troubles politiques et la proclamation de diverses « entités chinoises », et l’investissement fait sur les nouveaux territoires rendant la dissociation de ces derniers impossible vis à vis de la colonie, l’Empire Britannien déclara les anciens territoires concédés par l’ex-empire chinois pour une durée de 99 ans, comme de facto annexés à la colonie britannienne de Hong Kong. »

« Beaucoup de troubles diplomatiques entre l’Empire Britannien et la République Populaire de Chine s’en suivirent au fil des années, cette dernière revendiquant les territoires « illégalement pris » par les britanniens, voir même la colonie entière. Ferme et autoritaire, l’empire ne lâcha jamais prise, allant même jusqu’à fermer la porte des discussions quand à toute rétrocession, blâmant au passage les chinois de reprendre leur « provinces rebelles » (Taiwan) et de développer leur pays avant d’exiger des terres conquises par Britannia. »

« Il y’a 9 mois, n’ayant eux aussi jamais rétrocédé Macao, le Portugal dut faire face à une vague de troubles grandissants, menant à des actes de terrorisme isolés puis de rébellion généralisée. Les portugais perdirent le contrôle de la colonie. Alors elle aussi revendiquée et jugeant celle-ci en proie au chaos, l’Armée Populaire de Libération intervint et ramena l’ordre en peu de temps. Estimant le Portugal comme ayant perdu toute légitimité à gouverner l’archipel, la République Populaire de Chine annexa Macao. »

« Les évènements de Macao ne laissèrent alors pas les services secrets britanniens indifférents, qui y virent un coup monté de leurs homologues chinois, destiné à déstabiliser le gouvernement colonial portugais et à légitimiser une intervention de la PLA suivi d’une annexion du territoire. Des preuves suivirent, la surveillance se resserra et le gouvernement colonial britannien se prépara alors à subir une tentative similaire. La police britannienne procéda à des arrestations, traquant les agents chinois, les révolutionnaires et autres agitateurs politiques. Avec le renforcement de la surveillance aux frontières, diverses « incidents » eurent lieux, calmés à grands renforts de jeu diplomatique se renvoyant la balle sur la scène internationale. Bien que peut enclin à déclencher un conflit direct et ouvert, les sous-entendus belliqueux ne manquèrent pas à l’appel. »

« Entre le pouvoir colonial ferme et autoritaire des britanniens sur l’avenir de la colonie et le pouvoir manipulateur et revendicateur des chinois, quel sera l’avenir de Hong Kong ? »